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30 AOÛT 2008
6 novembre 2008

Discours de Jean-Paul

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Ma chère Sylvie, mon cher Vianney,

30 Aout 2008, date de votre engagement, date de votre évènement que vous avez voulu dans cette jolie campagne de Oyré, entourés de ceux qui vous et nous sont chers. Tous sont venus, à quelques exceptions près, partager ce moment important de votre vie. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés, leur présence nous touche beaucoup.

Je n’oublierai pas non plus d’évoquer ceux qui ont été ravis à notre affection, trop tôt partis, et dont certains se faisaient une joie, il y a un an, à l’annonce de votre projet. Je pense aussi à ceux qui, pour des raisons de santé ou d’indisponibilités diverses, n’ont pu être des nôtres ce jour et nous ont témoigné leur amitié et leur affection.

Cet évènement n’aurait pu avoir lieu à Oyré sans l’accueil chaleureux et la grande disponibilité de Catherine et Jean-François. Nous garderons, Marie-Hélène et moi, un merveilleux souvenir de nos week ends passés ici ensemble qui nous ont permis de nous apprécier et nous connaître à l’occasion de ce challenge que nous imposaient nos enfants.

Justement, parlons d’eux :
Vianney, tu as su conquérir très vite l’estime et l’affection de ta future belle famille. Dès le jour de notre première rencontre, un certain soir du 28 mai 2007, alors que nous nous remettions tout juste des agapes de l’anniversaire de celle qui deviendrait par la suite l’officier d’état civil de ton mariage civil.
Pour te décrire, j’en laisse le soin à ceux qui meurent d’envie de le faire au cours de cette soirée. Saches toutefois que Marie-hélène et moi, au long de l’année qui s’est écoulée, avons apprécié ta gentillesse, ton éducation, ton tact, tes attentions et ton sens de la famille, toutes ces choses qui font que nous nous sentons bien ici à Oyré, entourés des tiens.
Toutefois, un petit bémol, car franchir le soir de ma maison un certain 28 mai et me demander ma fille en mariage le 12 juillet de la même année, cela relève un peu du hold-up !... J’ai vite appris par la suite que tu étais un piètre négociateur, car de négociation, il n’y en eut point, mais qu’en fait tu n’écoutais que ton cœur. ta spontanéïté, et la sincérité de tes sentiments nous avaient beaucoup touchés. Tu ne recules devant aucun challenge, même les plus fous, car tu as accepté le rite initiatique de la famille, sans aucune préparation, en compagnie de tes futurs beaux-frères et beau-père : en effet, tu as innocemment enfourché un vélo, qu’il a fallu au passage te trouver,  sans aucun entraînement, pour parcourir en une journée le 19 juillet de cette année les 135 kms qui séparent lambersart de wimereux, avec un vent de face constant, force 4 et rafales force 6,7. Tu es arrivé au bout, exsangue, mais enthousiaste face à la mer du nord, remontant la digue de Wimereux, pourtant interdite aux cyclistes. Le prix à payer : une cuisante dermite d’un siège non préparé, qu’il a fallu talquer et pommader, associée à des contractures qui auraient pu justifier le lendemain un déambulateur pour la traditionnelle digue dominicale. Tu as tenu à ce que cet évènement soit préparé avec la complicité de la branche new-yorkaise, avec photos de départ et d’arrivée en instantané.

Sylvie :
Je sors la fiche morphopsycho : dilatée, très perméable et très réceptive à son environnement, concrète et participante, raisonnable, très dépendante affectivement, mon cher vianney, avec un sens développé de la famille, des amis et de la maison, et qui ressemble tragiquement à son père puisque tu serais l’auteur de cette phrase : » jean-paul, sors de ce corps ! »
En fait, sylvie, dès sa naissance ,tu as donné le ton : yeux ouverts aux premiers cris, tu es née avec un appétit de la vie qui a fait de toi une éternelle battante sous le regard amusé et calme de ta grande sœur amélie, et le sourire affectueux et les gentillesses tyranniques de ton frère guillaume.
A 11 ans, sylvie ,tu es devenue maman à l’occasion de la naissance de ton frère Vianney. Ta maman, sylvie, m’a toujours dit que dans son rôle de mère à l’égard de notre puiné, avait eu deux concurrentes qui, dès le moindre cri, étaient au chevet de vianney : sylvie et françoise, notre regrettée femme de ménage…
Contrairement à la fiche qui annonçait que tu étais capable de faire de longues études, tu as préféré ficeler le tout en 3 ans, avec ton inséparable cousine, charlotte. A 20 ans, tu étais sur le marché du travail, en devenant stagiaire puis graphiste chez eto. Vous n’étiez à cette époque que 15. Au cours de cette expérience professionnelle, tes responsabilités t’ont fait évoluer de graphiste à chef de publicité pour terminer responsable de communication d’une société qui atteignait alors plus de 350 personnes.
Les challenges se sont succédés : professionnels mais aussi sportifs : le tennis, gène lacombe, qui t’as fait grimper à un classement tout-à-fait honorable, te faisant cotoyer les championnes des flandres, dont une certaine nathalie dechy !
Hélas, tout s’est arrêté à 15 ans, faute d’entraîneur.
Tu as remplacé cette activité par le badminton, au sein d’une équipe exclusivement masculine, à rendre jalouses les femmes de ces mêmes coéquipiers…
Plus récemment, tu t’es entraînée consciencieusement et avec passion, en compagnie d’Anne et Faustine, en vue du raid amazone féminin, qui, malheureusement, a été reporté.
Maintenant, tu es mariée : ta maman et moi te savons pleinement heureuse auprès de vianney, attentif à ton bonheur et crois-moi, vianney, je peux t’assurer que sylvie saura te le rendre.
Enfin, pour terminer, le médecin que je suis, ne résiste pas à l’envie de vous prescrire ces quelques gouttes d’ huiles essentielles à la vie, issues d’un texte de mère Thérésa texte que vous aviez déja si apprécié le jour de votre mariage civil , je lis : : « la joie, la générosité, les petites paroles de bonté, l’humilité et la patience, simplement aussi une pensée pour les autres, notre manière de faire silence, d’écouter, de regarder, de pardonner, de parler et d’agir. Voilà les véritables gouttes d’huile d’amour qui font brûler toute une vie d’une vive flamme. »

Bon vent à tous les deux, et comme le disait  si souvent Bon Papa Lacombe : Vive la vie !........

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