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30 AOÛT 2008
27 octobre 2008

Discours de Lala (qui nous a mariés civilement le 9 fevrier)

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Je suis très heureuse, vous vous en doutez, de vous accueillir aujourd’hui, Samedi 9 février 2008, parents, grands-parents, frères et sœurs, parrains et marraines, amis, témoins de Vianney et Sylvie, pour célébrer leur mariage dans cette belle mairie de Lambersart. Je n’oublie pas, bien sûr, mes chers collègues et collaborateurs, qui me font l’amitié d’être présents auprès de nous, et avec lesquels j’ai passé 19 années passionnantes, parfois tumultueuses, toujours dans le souci du  bien-être de nos concitoyens lambersartois. Monsieur le maire, Marc-Philippe Daubresse, à Paris aujourd’hui, m’a prié de l’excuser et vous souhaite ses meilleurs vœux de bonheur.
Vous devinez l’émotion qui m’anime aujourd’hui : la confiance que m’ont donnée mes enfants pour célébrer leur mariage, avant que ce privilège ne me soit ôté, me charge d’une lourde responsabilité.

Pourquoi sommes-nous donc réunis ici aujourd’hui ?

Tout simplement, parce qu’un raz-de-marée nommé Vianney, tiens encore un Vianney!, a traversé la vie de Sylvie un 10 Mars 2007, et que celle-ci a reconnu celui qu’elle attendait pour l’accompagner dans sa vie.
Sylvie, si décidée, qui ne lâche rien tant elle est sûre de ses choix, obstinée, capable de gagner un match de tennis après avoir été menée 6-0 5-0, Sylvie, la souriante, la sportive, l’accueillante, elle aime faire de bons petits plats pour ses amis et ses proches, l’attentionnée, celle sur laquelle on peut compter, celle qui paraît solide mais qui a tant besoin d’affection. Sylvie qui s’est lancé corps et âmes dans son métier et a gravi les échelons patiemment pour être maintenant Directrice de communication… Sylvie la bordélique, l’imaginative, celle qui  entraîne Vianney dans un tourbillon tant elle se pose de challenges…

Le raz de marée, nous le connaissons un peu moins forcément, mais il nous a tout de suite conquis ainsi que sa famille et a déjà su prendre sa place dans la nôtre. Comme Sylvie, il est attentionné, affectueux, drôle, intelligent, droit, il a le sens de la famille. C’est un grand sensible. « Un concentré de qualités », nous dirait Sylvie. De plus, ses parents lui ont transmis les valeurs de l’intégrité, de l’équité, la sincérité, l’honnêteté. C’est un fidèle à ses idées, à sa famille, ses amis. Comme Sylvie, il s’investit à fond dans son travail de recruteur manager qu’il accomplit avec professionnalisme.

Tous deux, vous aimez les enfants, et vous vous aimez tout simplement. Je forme donc le vœu que votre amour grandisse jour après jour et que vous ayez toujours le souci l’un de l’autre, que vous ne baissiez pas la garde de l’attention à l’autre, que votre foyer soit toujours accueillant et que des enfants le comblent et participent à votre épanouissement. Pensez aussi à leur transmettre toutes ces valeurs qui font « votre valeur ».

Bien sûr, vos témoins que vous avez choisis avec soin seront à vos côtés pour vous aider dans les moments heureux et parfois difficiles de votre parcours et vous rappeler l’engagement que vous allez prendre aujourd’hui devant nous et les symboles de la République.

Avant d’entrer dans les détails de cet engagement, je voudrais vous lire un texte de Mère Teresa qui me fait penser à vous :

Ne vous imaginez pas que l’amour, pour être vrai, doit être extraordinaire.

Ce dont on a besoin, c’est de continuer à aimer.

Comment une lampe brille-t-elle, si ce n’est par l’apport continuel de petites gouttes d’huile ?

Qu’il n’y ait plus de gouttes d’huile, il n’y aura plus de lumière et l’époux dira : « je ne te connais pas »

Mes amis, que sont ces gouttes d’huile dans nos lampes ?

Elles sont les petites choses de la vie de tous les jours : la joie, la générosité, les petites paroles de bonté, l’humilité et la patience, simplement aussi une pensée pour les autres, notre manière de faire silence, d’écouter, de regarder, de pardonner, de parler et d’agir.

Voilà les véritables gouttes d’amour qui font brûler toute une vie d’une vive flamme.

Mère Teresa

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